Mon commerçant zéro déchet !

Samedi L’association ZD Rouen a participé à l’action nationale de Mon commerçant zéro déchet lancé par Zéro Waste France : Un marathon !

 
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9 bénévoles et une de nos stagiaires sont aller en binôme dans différents quartiers de Rouen et Sotteville pour démarcher des commerçants afin de les sensibiliser  et de les accompagner dans la réduction des déchets (utilisation d’emballages réutilisables et ou amenés par les clients, consigne…)
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Chaque année, 100 milliards d’unités d’emballages plastiques jetables sont consommés en France générant toujours plus de déchets plastiques et un gaspillage considérable des ressources.
➡ Un geste simple et emblématique de la démarche Zero Waste peut réduire les déchets d’emballages : être servi.e dans son propre contenant. Et force est de constater que les commerçants de proximité comme les citoyens sont prêts : grâce à la campagne « Mon Commerçant Zéro Déchet » lancée en 2011 par Zero Waste France et à la mobilisation des groupes locaux, plusieurs centaines de commerçants ont déjà accepté d’apposer l’autocollant en vitrine indiquant qu’ils acceptent les contenants propres et secs de leurs clients. (source ZW france)
Sur les 68 commerçants démarchés, il y a eu peu de refus (certains occupés ou le responsable absent seront à nouveau démarché ) 39 ont accepté l’autocollant promouvant l’acceptation des contenants des clients . Ils seront ensuite référencés sur une carte accessible à tous.
Sujet à suivre donc …….
M.A.S

Couches lavables et/ou couches jetables

Nombre de (futurs) parents se posent cette question : couches lavables, oui ou non ? Les raisons de vouloir utiliser des couches lavables sont nombreuses, aussi nombreuses que les modèles de couches qui existent… Autant dire que le sujet est vaste. Ces quelques mots ci-dessous ne représentent qu’une infime partie de ce qui peut être dit.

Étant dans un mode de vie qui tend vers le zéro déchet depuis plus de 4 ans, en apprenant ma grossesse, je savais que je voulais que mon bébé porte des couches lavables. Il est beau l’idéalisme mais où en est-on réellement ? Je vous confirme, ce dit-bébé (de 6 mois) porte des couches lavables (achetées d’occasion), oui à 50-70 % du temps. La raison est simple,  à sa naissance avec ses 2,390 kg, notre fille portait des couches prématurées… Nous n’avions pas prévu des couches si petites. Impossible donc de lui mettre les couches lavables que nous avions acheté. Débordés et fatigués pendant les premières semaines, nous ne sommes pas partis à la recherche de minuscules couches lavables. Nous avons acheté du jetable en attendant qu’elle grandisse un peu. Au bout d’un mois, les couches étaient toujours légèrement trop grandes (mêmes pour les plus petites que nous avions). Ce n’est qu’à partir du second mois que nous avons enfin pu alterner avec quelques couches lavables. Aujourd’hui, son poids n’est enfin plus un problème. Cependant, ses vêtements sont parfois trop étroits pour des couches lavables (jeans slim ou leggings). Donc notre stratégie est de mettre ces vêtements quand nous sortons et comme ça, on ne s’embête pas à garder des couches sales sur nous. Il nous arrive aussi parfois, d’avoir besoin d’une ou deux couches jetables de suite parce que nous avons mal organisé les tournées de linge et calculé le temps de séchage. Nous espérons que d’ici quelques temps, nous nous passerons totalement des couches jetables. Véritable honte pour nous d’aller en acheter et de les jeter…

Les couches lavables se déclinent sous trois formes :

– Tout-en-1 (TE1) : les inserts de cette couche se mettent à l’intérieur (glissés dans la poche), une fois la couche souillée, tout part au lavage.

– Tout-en-2 (TE2) : les inserts de cette couche se mettent à l’intérieur (posés sur la couche), une fois la couche souillée, la couche peut resservir avec un insert propre.

– Tout-en-3 (TE3) : cette couche se compose en trois parties (insert + couche + surcouche), une fois la couche souillée, la surcouche peut resservir avec un insert propre.

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En ce qui concerne les tailles, soit on choisit un modèle taille unique donc de la naissance à la propreté (environ 3,5 kg à 15 kg) soit un modèle par tranche de poids (2-6 kg, 4-6 kg, 6-9 kg et 9-15 kg). Notez que les tranches de poids varient d’une marque à l’autre.

On peut trouver des couches à pressions, à scratchs ou à pressions et scratchs. Nous avons choisi les pressions, ça nous semblait plus durable, solide et propre car les scratchs peuvent devenir moins rigides et sales avec le temps. De plus, il existe également des accessoires, notamment les feuilles de protection qui permettent de retirer facilement les selles et ainsi de simplifier le nettoyage. Ces feuilles sont généralement compostables mais certaines sont lavables.

Un argument de choc, les couches lavables offrent un panel de coloris sympathiques. Les matières des couches et des inserts sont également intéressantes, en fonction de ce que l’on cherche, de la microfibre en passant par le bambou. Sur les photos de cet article, nous faisions encore des tests sur les inserts, notre fille portait deux inserts, un en microfibre et un en bambou. Certes, très absorbant mais la couche est très épaisse. Après moultes expériences, nous préférons les inserts en bambou. Ils sont très fins et absorbent vraiment bien. Vous l’aurez compris, il y en a pour tous les goûts. De plus, les couches lavables peuvent servir à plusieurs enfants et peuvent se revendre/donner ensuite…

L’idéal, bien-sûr, serait d’acheter des couches lavables d’occasion en très bon état et fabriquées en France… Sauf que l’on fait tous ce que l’on peut et ce n’est pas toujours ce que l’on veut.

On entend souvent « mais ça va me faire utiliser plus d’eau », sachez que la consommation d’eau pour fabriquer toutes ces couches jetables est gigantesque. On entend aussi « mais je n’ai pas le temps de frotter des couches », il suffit de s’organiser, c’est comme tout, quand on veut, on peut. Certes, les accidents arrivent, une couche peut fuir mais franchement, jetables ou lavables, une couche peut fuir…

Évidemment, les couches lavables ne sont pas au goût de tous, frotter les couches ou investir d’un coup peut faire peur. Dans ce cas, il existe toujours des couches faites à partir de matériaux respectant la santé de votre bébé et préservant l’environnement (qui peuvent se composter individuellement pour certaines). Concernant le prix, nos 23 couches et leurs 41 inserts/boosters d’occasions nous ont coûté (frais de port compris) = 324,55 €. Nous avons trouvé ce que nous cherchions auprès de 6 personnes dont une seule en Normandie pour une remise en mains propres. Nous comptons bien-sûr bien les entretenir et les revendre par la suite donc, à long terme, les frais concernant les couches lavables seront moindres. Deux liens utiles si vous voulez un vrai comparatif et des détails.

Après ces quelques mois à utiliser des couches lavables sur notre bébé, si j’avais un seul conseil à vous donner ça serait « acheter plusieurs marques et plusieurs tailles ». Vous ne savez pas comment votre bébé supportera telle ou telle marque, taille, matière (et j’en passe) ou encore tel ou tel système d’attache… Ne pas se focaliser sur un modèle d’une même marque est le secret, et, ce conseil ne se restreint pas qu’aux couches lavables. Et surtout ne pas culpabiliser et toujours essayer de faire au mieux, pour soi, sa famille et pour ses convictions.

Quelle est votre expérience concernant les couches lavables ? Une anecdote à nous partager ? Si vous n’avez franchi le cap, quelles sont vos appréhensions ?

# les mots en bleu et soulignés vous redirigerons vers des articles complets.

MinisBouilles

Semaine nationale du compostage !

Tous au compost! est un événement national annuel qui valorise la pratique du compostage de proximité des déchets organiques :

  • le compostage domestique (composteur individuel, lombricomposteur…),
  • le compostage partagé (en immeuble, quartier, plateforme collective…),
  • le compostage en établissement (restauration collective, restaurants, cantines…).

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Info ICI

Nos biodéchets de cuisine représentent un tiers des ordures que nous produisons chez nous, soit plus de 100 Kg par an et par personne. Dans la poubelle grise, ils seront soit incinérés soit enfouis, contribuant à polluer l’air l’eau et les sols alors que compostés ils sont source de fertilité dans nos jardins.  

Malheureusement il n’y a clairement pas assez d’opportunités sur notre territoire et celles qui existent sont mal connues.  (voir notre article ICI)
Vous avez un jardin ? construisez votre composteur
Vous êtes en appartement, hébergez un lombricomposteur !
Le 7 avril initiation au compostage au Panorama XXL de Rouen inscription ICI
Vous êtes en habitat collectif ? guide ICI      Info LA
Pour les acteurs locaux la solution c’est TERRALEO !
Alors si votre défi de printemps c’était de ne plus jeter des ressources bonnes pour la planète ?
 
M.A.S
 
 
 

Une Famille Normande vers le ZD- L'empreinte de bébé !

Nous retrouvons  notre Famille Normande dans les aventures de parents ZD !

Laissons la parole à Charlotte :

« Un bébé, ça a changé notre vie, mais pas nos objectifs !
 
Bientôt un an pour notre petite fille, il était temps que je réfléchisse à son empreinte écologique. Depuis qu’elle est née, j’ai testé les couches lavables, les lingettes, et depuis peu ; le liniment maison. Je vous dresse un petit tour d’horizon de ce que nous avons essayé ici, ce qui a fonctionné, nous a plu, et … ce qui reste à tester ! Rappelons-le … nous sommes imparfaits, mais en chemin !
 
Une couche, deux couches, trois c… une montagne de couches !
Tout d’abord, parce qu’un bébé changé en couches jetables (CJ) produit une tonne de couches souillées (ensuite enfouies ou incinérées) nous avons mis les couches lavables (CL) à l’essai ! Nous avons eu en prêt un lot qui appartient à mon neveu. Ce qui était bienvenu, car au prix où sont les couches lavables j’avais peur de me lancer ! Nous avons attendu quelques mois pour nous y mettre. Je pense que nous les aurions utilisées plus rapidement si nous avions été familiarisés à la maternité. Qui sait, ça viendra peut–être à Rouen ? Ici, à l’utilisation c’est génial : pas (souvent) de fuites, comme nous avons beaucoup de linge à laver, hop, c’est mis rapidement à la lessive et ça sèche facilement. Les CL sont plus imposantes que les CJ et donc, tous les pantalons ne sont pas adaptés ! Je dirais que l’inconvénient c’est de gérer les couches sales quand on est pas chez soi. Chez la nounou ou en balade, nous favorisons les CJ par contre.
Bilan très positif, la familiarisation avec le concept joue pour beaucoup : il ne faut pas hésiter à demander à une copine/ sœur : une démo ! La semaine dernière une amie s’est séparée de son lot de CL, nous en avons hérité, je pense qu’une CL peut faire 2 enfants au moins.
Comme ça devient tendance, il y a de plus en plus de CL mimi comme tout !
J’ai trouvé un article sympa sur la comparaison écologique des CL et CJ  et c’est ici :
 
Je couds, tu couds, il coud…
Ensuite, comme je n’achète plus de coton pour moi (j’ai toujours en tête la quantité pharaonique d’eau et de pesticide nécessaire à sa production) je voulais en acheter le moins possible. J’ai donc cousu deux types de lingettes : pour le siège et d’autres pour le visage. Point de vue quantité je dirais qu’avec 25 de chaque, on est large côté lessive !
Et aujourd’hui, après le repas betteraves rouges / visage de clown, de coudre des mini gants de toilette pour débarbouiller après les repas et laver les mains.
 
Le liniment : fa-cile !
Depuis peu, en réalité depuis un bon mois ( ?) j’ai décidé de piquer la recette de la voisine et de faire le liniment moi-même. Sa recette est simple : faire fondre 5g de cire d’abeille, avec 125 mL d’huile d’olive, et ajouter 125 mL d’eau de chaux, mixer. C’est prêt. C’est pas facile ça ?
Niveau déchet , je peux pas faire beaucoup moins : cire d’apiculteur, huile d’olive en bouteille en verre, et eau de chaux servie en bouteille de verre à la pharmacie, et je ramène le contenant pour la recharger. Je dois dire que le liniment est LA chose qui m’a rendue fière de moi alors que c’était pas compliqué. On gagne des sous (Coût de production pour mes 250mL : eau de chaux 1€ + huile d’olive bio 0.85€ et cire d’apiculteur = 1.85€) et surtout on produit peu de déchet. Devant cette mini victoire j’ai décidé de fabriquer des savons maison ! A suivre …
 
Réutiliser, Recycler, Réduire : la garde robe
Nous avons privilégié l’occasion, tout en choisissant et en nous faisant plaisir : meubles, vêtements (chez Bambin malin à Roumare), vêtements donnés, jouets, livres… Quand le message est passé à Noël, j’étais vraiment satisfaite : un super petit piano d’occasion, des livres….
 
Bien sur, je parle ici d’économies et d’écologie, mais le fil rouge de tous ces changements est aussi la santé de bébé. On est partis du principe minimaliste, pour la peau fragile de bébé, pour les COV (composés organiques volatils) dans la chambre, …
 
OUPS ! La sieste est finie ! Je vous parlerai des déchets liés à son alimentation quand je ferai un petit zoom sur notre cuisine !  »
bb
 
Et vous, couches lavables, liniment , jouets et habits d’occasions ? quelles sont vos envies, peurs… partagez en commentaires ou sur facebook 🙂
M.A.S