Depuis fin août, nous avons sensibilisé des centaines d’enfants et d’adultes avec notre stand d’objets réutilisables du quotidien, nos affiches et nos ateliers, cosménagers et de loisirs créatifs, grâce aux collectivités qui nous associent à leurs actions. Un florilège d’événements pour la plupart reportés depuis le printemps 2020.
Côtés loisirs créatifs, nos 3 ateliers hauts en couleur, guirlandes décoratives en matériaux de récupération, aquarelles et pâtes à modeler végétales, ont fait fureur.
Ces ateliers et les dialogues qu’ils suscitent, nous permettent de bien faire passer le message : être sobre maintenant et fuir les produits industriels pour que les bouts de choux d’aujourd’hui puissent, quand ils seront grand·es, continuer à respirer, manger, boire et se ressourcer dans la nature aussi bien qu’aujourd’hui !
C’était l’été indien, samedi 25 septembre pour la Fête de la nature à Petit Quevilly. Nous avons rencontré, en 4 heures, 60 adultes et 90 enfants !
Le soleil était avec nous, samedi 9 octobre, pour la Rue aux enfants de Rouen. Nous avons épuisé nos stocks de colle, de cartons, de papier, de jus végétaux et de pâtes à modeler ! Lors de cette journée, 176 adultes et 221 enfants ont participé à nos activités.
Merci à tou.tes les bénévoles qui se sont mobilisé.es pour ces événements !
Utilisez les fanes de légumes, mangez les légumes entièrement !
Au printemps de nouveaux légumes primeurs arrivent : les navets nouveaux, les radis roses, bientôt les carottes nouvelles, oignons nouveaux, blettes.. avec beaucoup de vert et parfois de belles fanes délicieuses à ne surtout pas jeter, surtout si vos légumes sont bios ! Retrouvez 3 recettes testées et approuvées pour les cuisiner :
Galettes de fanes de navet(ou autres fanes)
Vous avez acheté chez votre primeur préféré des navets nouveaux, et donc munis de belles fanes vertes et vous vous creusez la tête pour trouver quoi en faire ?
Sachez que vous pouvez les cuisiner ! Clémentine, du blog « Mes gougères aux épinards« , vous propose d’en faire des galettes, un peu à la manière d’un steak végétal, cuites et écrasées avec des pommes de terre.
Simple mais très bon, vous pouvez les manger chaudes, froides ou tièdes selon votre goût, avec une salade,en wraps ou en burger pour remplacer la viande, en accompagnement ou juste comme ça, pour l’apéro par exemple ou au brunch !
Le petit + : vous pouvez tout à fait remplacer dans cette recette les fanes par des verts de poireaux, des fanes de radis, des fanes de betterave…
Pesto de fanes de carottes ou de radis
Pour un pot de pesto (un pot de confiture fait l’affaire!) :
les fanes d’une botte de radis, ou les fanes d’une botte de carotte, bio de préférence
de l’huile d’olive, ou de l’huile de tournesol ou toute autre huile alimentaire que vous aurez sous la main
environ 3 cuillères à soupe au choix de graines de tournesol, de pignons de pin, de noix de cajou, ou encore de cacahuètes
1 gousse d’ail (ou deux si vous aimez!)
Facultatif : parmesan
Commencez par faire tremper les fanes, puis essorez-les bien avec l’essoreuse à salade ou un torchon propre. Retirez les queues, puis dans un saladier, mixez les fanes avec l’ail et un peu d’huile à l’aide d’un mixeur tête plongeante ou autre mixeur. Ajoutez progressivement les graines de votre choix, l’huile et le parmesan selon votre goût. Plus vous rajouterez de graines, plus le pesto sera « gourmand », et plus vous rajouterez d’huile, moins ce dernier sera sec ! Salez si besoin à la fin.
Vous pourrez le conserver une semaine au frigo en veillant à bien recouvrir la surface du pesto d’une fine couche d’huile. Vous pouvez aussi le congeler.
A déguster en tartinade, ou bien avec des gnocchis, des pâtes, sur une pizza, à l’apéro…
Cette recette est inspirée d’une recette du « Manuel du Bon sens cuisinier » de Jill Cousin et est un vrai régal !
Vous aurez besoin :
Pour la pâte à l’huile d’olive (peut être remplacé par de la pâte filo) :
400 g de farine
200 ml d’eau
7 cuill. à soupe d’huile d’olive
2 pincées de sel
Pour l’appareil :
2 bottes de blettes avec leur vert
2 oignons
4 gousses d’ail
3 oeufs
200 g de ricotta
100 g de feta
des herbes aromatiques : menthe, coriandre, basilic, etc.
Pâte à l’huile d’olive Dans un saladier, verser la farine et le sel. Creuser un puits et ajouter l’eau et l’huile d’olive, mélanger jusqu’à former une boule. Partager la pâte en deux morceaux équivalents et réserver au frigo.
Appareil
Couper l’ail et les oignons et les faire revenir dans un faitout avec un peu d’huile.
Découper les feuilles de blettes d’un côté et les côtes de l’autre en petits morceaux. Faire cuire les côtes 5 minutes dans le faitout avec les oignons à feu moyen, et ajouter les feuilles. Lorsque les feuilles ont fondu laisser refroidir dans une passoire.
Préchauffer le four à 180°C. Dans un saladier fouetter les oeufs, la ricotta, la feta émiettée et les herbes aromatiques. Incorporer les blettes, saler et poivrer.
Étendre les deux pâtons au rouleau, l’un un peu plus large que l’autre, puis tapisser un moule à tarte avec la pâte la plus large et piquer légèrement à la fourchette.
Ajouter le mélange aux blettes, refermer la tourte avec la deuxième pâte. Creuser une petite cheminée au centre de la tourte pour que la vapeur s’échappe. Enfourner à 180 °C pendant 30 à 40 minutes (selon l’épaisseur de la tourte et de la pâte).
Retour sur notre événement autour du film ; comment réduire sa consommation de plastique ?
The Story of Plastic est un film documentaire produit par Pale Blue Dot Media avec Réacs To Film, par le biais de The Story of Stuff et réalisé par Deia Schlosberg.
Ce film expose le problème du plastique de sa création à nos jours, de l’extraction du pétrole jusqu’au traitement du déchet, en passant par la fabrication de l’objet.
Le 5 février dernier, Catherine – bénévole de Zéro Déchet Rouen – et Alice – volontaire en service civique de l’association, ont animé un débat autour du film, ce qui a permis aux participant.e.s de découvrir ou proposer des solutions concrètes à mettre en place dans son quotidien. Ce sont ces pistes que nous allons aborder ici après un rappel des faits et chiffres exposés dans le documentaire.
LES IMAGES MARQUANTES DU FILM
Le film expose les conséquences d’une société sur-consommatrice d’emballages et produits à usage unique. Des rivières inondées de plastique, des chemins tapissés de déchets, un paysage encombré d’usines polluantes crachant un épais nuage de fumé.
Ce sont aussi des populations qui témoignent de leur santé mise en danger par une usine, une décharge. Près d’une décharge en Inde, l’espérance de vie est diminuée de 15 à 20 ans. Dans un rayon de 3km autour de la zone industrielle du canal de Houston, les enfants ont 56% de chances supplémentaires d’avoir une leucémie.
Extraite de The Story of Plastic
Extraite de The Story of Plastic
La pollution plastique, c’est aussi une menace pour la biodiversité. Des paysages entiers sont supprimés pour l’extraction du pétrole. Dans les océans, 200kg de déchets arrivent chaque seconde.
Source : The Story of Plastic
Enfin, le documentaire démonte les fausses solutions. Le recyclage présenté comme LA solution par les marques responsables de la pollution plastique, ne permet pas de régler le problème. C’est une méthode qui présente des limites techniques et économiques et qui ne pourra jamais traiter cette gigantesque quantité de déchets. De plus la Chine, où les États-Unis et l’Europe envoyaient la moitié de leurs déchets, a fermé ses frontières aux déchets. Ils sont désormais envoyés dans les pays voisins de la Chine. La vraie solution se trouve donc à la source. Il faut réduire la consommation d’emballages plastiques avant tout.
Source : The Story of Plastic
Extraite de The Story of Plastic
COMMENT AGIR POUR LIMITER SA CONSOMMATION DE PLASTIQUE ?
Les emballages_____________________________________
Ils représentent 36% de l’utilisation du plastique. C’est donc ici que la marge de progression est la plus importante. Pour réduire sa consommation d’emballages, qu’ils soient en plastique ou en d’autres matériaux, le vrac et la consigne sont les deux solutions qui s’offrent à vous. Et si la consigne se fait rare, vous pouvez trouver de plus en plus facilement des aliments en vrac. Toutefois nous vous recommandons de privilégier les magasins bio et les producteurs bio sur les marchés, car ils répondent davantage aux problèmes environnementaux et sociaux. De plus, vous pouvez apporter vos propres contenants sur les marchés et dans certains magasins que vous trouverez sur la carte réalisée par le réseau Zéro Waste France . Ainsi, vous évitez de prendre un sac en papier qui, bien qu’ayant un impact environnemental plus faible, aura nécessité une production, de la matière première et de l’énergie.
S’il est impossible d’obtenir un produit en vrac, le mieux est de choisir un emballage en métal, en verre ou en carton qui sont des matières qui se recyclent plus facilement.
Le textile___________________________________________
Représentant 14% de l’utilisation du plastique, le textile est le deuxième domaine de notre quotidien dans lequel nous pouvons agir.
De manière générale, privilégiez les matières naturelles qui nécessitent peu d’eau à leur production comme le lin. Les fibres naturelles sont aussi plus résistantes. Pour plus de documentation à ce sujet, nous vous conseillons vivement de consulter ce superbe document de l’ADEME : https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-mode-qqf/.
Les Transports_____________________________________
Le transport, qui représente 7% de l’utilisation totale du plastique, participe à la pollution plastique mais plus largement au problème du pétrole.
Pour pallier ces problèmes, différentes solutions s’offrent à vous : diminuer drastiquement l’utilisation de la voiture au profit du vélo, des transports en commun, de la marche à pied. L’avion étant le transport le plus polluant, réduire voire éliminer ses trajets en avion en utilisant le train ou en faisant du tourisme local est primordial.
EN RÉSUMÉ
De par la force des témoignages et des images, The Story of Plastic constitue non seulement une mine d’or d’informations, mais c’est aussi un bon point de départ à la prise de conscience écologique. On y découvre, jonchés sur les rives et dans les rivières, nos déchets que l’on croyait faire disparaître dans nos poubelles. Le documentaire témoigne de l’urgence d’agir, de la responsabilité de chacun. Il donne une voix supplémentaire à ces populations lointaines qui subissent le mode de surconsommation de nos sociétés. Pour agir, il faut réduire sa consommation globale, sa dépendance aux emballages et mutualiser les objets, les transports.
Alice, volontaire en service civique de notre association de septembre 2020 à mai 2021: « Durant mon volontariat, j’ai eu l’occasion de découvrir la sensibilisation via les réseaux sociaux. C’est ainsi que j’ai créé cette petite série d’infographies que nous avons diffusée sur nos pages Facebook et Instagram.
On part du simple constat que le mode de vie que l’on nous encourage à adopter n’est pas viable : on ne peut pas continuer à consommer autant, et consommer des biens qui détruisent des vies et des éco-systèmes tout en menaçant notre propre qualité de vie. Connaître les problèmes est indispensable pour prendre conscience des choses et être convaincu qu’il faut agir. Mais le premier objectif que nous nous sommes fixé est de vous donner les pistes pour faire évoluer votre quotidien vers un mode de vie viable et respectueux de tout et de tou.te.s.
Ces infographies abordent des thèmes variés qui constituent notre quotidien, j’ai choisi des sources fiables, en lesquelles j’ai confiance ! »